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1. |
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Trop longtemps rentré dans le rang
Tanné de rester stagnant
J’ai envie de tout casser
D’exploser, de tout fracasser
C’est notre heure qui a sonné
Et on est là pour s’imposer
Soudés pour l’éternité
Unis dans l’adversité
Prêts à combattre et chanter
De retour meilleur que jamais
A faire ce qu’il y’a de plus vrai
Avec un son qui perce les tympans
Et qui en met plein les dents
On est sorti de la noirceur
Nous aussi, on remet les pendules à l’heure
Soudés pour l’éternité
Unis dans l’adversité
Montréal c’est notre secteur
Et nous on est Force Majeure
Force Majeure!
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2. |
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T’ouvres ta grande gueule en toute sécurité
Mais tu te pisses dessus quand c’est le temps d’assumer
Une fois ça passe, deux fois t’abuses
Trois fois c’est mort, trop tard pour les excuses
Viens pas pleurer
Tu l’auras cherché
Si tu voulais pas morfler
Fallait pas nous faire chier
J’avais juste besoin d’une bonne raison
Pour écraser mon poing dans ta gueule de con
J’espère au moins que ca t’apprendras
Avant de te la raconter tu y penseras deux fois
Viens pas pleurer
Tu l’auras cherché
Si tu voulais pas morfler
Fallait pas nous faire chier
Violence, violence
Violence justifiée!
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3. |
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Toi qui crois qu’on se trouve du même côté
Oublies ça, on a pas les mêmes idées
C’est toi qui fait grimper le prix de mon loyer
Bourgeois de merde, je pourrais pas plus te détester
T’es un cancer, t’es un vrai traitre à ta classe
Tu parles beaucoup mais face à nous t’as la tête basse
La vie est belle pour toi dans ta tour d’ivoire
Tu cherches des problèmes, commences par regarder dans le miroir
Tu prétends défendre les minorités
Pourtant t’en a jamais côtoyé
Mais c’est leurs quartiers que tu as gentrifié
Et tu te demandes pourquoi t’es si méprisé?
T’es un cancer, t’es un vrai traitre à ta classe
Tu parles beaucoup mais face à nous t’as la tête basse
La vie est belle pour toi dans ta tour d’ivoire
Tu cherches des problèmes, commences par regarder dans le miroir
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4. |
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Ta vie va toujours mal
Mais c’est jamais de ta faute
Embourbé dans ta propre merde
Tu cherches à pourrir le bonheur des autres
Si peur de te faire abandonner
Alors que ce serait bien mérité
Mais l’attention que tu recherches
C’est pas moi qui te l’accorderai
T’es l’architecte de ta propre misère
T’embarque tout le monde dans tes galères
J’aurai essayé de te venir en aide
Mais la un moment donné ça va faire!
Descendre les autres pour te remonter
Ça c’est vraiment ta spécialité
Donc tu cultives des amitiés
Pour pouvoir en profiter
Tu crois que tout est centré sur toi
Mais cette fois ci c’est trop
Demande toi pas pourquoi
On t’as tous tourné le dos
Quand tu crois que tout le monde a des problèmes
Serait temps de regarder vers toi même
Peut-être bien qu’un jour tu réaliseras
Mais de toute façon on sera plus là
Victime, tu pleures
Tu cries à l’aide
Victime, tu pleures
Très peu pour moi, j’ai déjà donné
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5. |
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Dis pas ce que tu penses
Tu pourrais perdre la face
Si tu marches dans le rang
Tu laisseras aucune trace
C’est toujours pareil
Tu changes au gré des semaines
Ça te prendra pas longtemps
D’apprendre les nouvelles moeurs
Faut s’avoir s’adapter
Pour pas devenir démodé
C’est toujours pareil
Tu changes au gré des semaines
Et si t’adhères rapidement
Tu pourras dire que tu y étais
Encore et encore et encore
Tu changes au gré des semaines
C’est la toute nouvelle vague
Que tu désirais tant
Les anciens idéaux
Devenaient tellement ennuyants
De retour dans le rang
Tu vas deux fois moins loin
Mais deux fois plus rapidement
Tout le monde est content
Ils sont tous devenus les mêmes
Tout le monde change au gré des semaines
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6. |
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Neige brune sur le trottoir
Congestion sur les boulevards
Le soleil tombe sur les raffineries
Les cheminées brulent dans la nuit
Banlieue Grise!
Banlieue Grise!
Banlieue Grise!
Banlieue Grise!
Sur Montmartre ou dans le St-Georges
L’ennui te prend par la gorge
La nuit les rues sont vides, tout est tranquille
C’est comme ca que ca se passe dans l’est de l’ile
Banlieue Grise!
Banlieue Grise!
Banlieue Grise!
Banlieue Grise!
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7. |
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Épuisé, rongé d’anxiété
Je me sens suffoqué
Toujours la même réalité
Désoeuvré et démoralisé
Peine à trouver
Une bonne raison de se faire chier
Une autre journée
À encore me négliger
Je pense à demain
Et je ne vois strictement rien
Chaque jour je me demande “à quoi bon?”
Je me sens vraiment toucher le fond
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8. |
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Tu penses faire partie de notre scène et tu en es fier
C’est trop facile d’avoir le look avec rien derrière
Alors qu’au fond t’es juste un hippie aux cheveux courts
Rien de pire qu’un skin qui sait pas porter ses couilles
Les standards ont monté
Fini la médiocrité
Y’a aucune place ici pour les mous du cul
Des gens comme toi, c’est trop souvent qu’on en a vu
Tu viens faire ta parade une fois par année
Mais quand la marde pogne on se demande ou t’es caché
Les standards ont monté
Trop longtemps on a toléré
Fini la médiocrité
Barres toi, tu peux pas assurer
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9. |
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C’était un homme normal et sans histoire
Qui travaillait beaucoup du matin au soir
Faisait ce qu’il pouvait pour joindre les deux bouts
Et supporter sa famille qu’il aimait plus que tout
Accablé de pauvreté, malmené et épuisé
Un moment de détresse, un cri à l’aide qui a mal tourné
Sans remords, sans même y penser
De vos balles vous l’avez criblé
Il faut faire face à la réalité
Si il était blanc vous n’auriez pas tiré
Encore un meurtre avec impunité
On sait très bien c’est qui que vous protégez
Aucunes excuses aucuns regrets
Le mal restera fait
Cette histoire on l’a souvent entendue
Des familles déchirées car la police tue
Victimes de racisme et de votre violence
Combien d’autres ça devra en prendre?
Qu’est-ce qu’il faudra pour vous faire comprendre
Que leurs vies à eux aussi, elles comptent
Beaucoup trop sont aveugles à cette réalité
Pourquoi vouloir comprendre ce qu’ils peuvent juste ignorer
Facile d’être insensible quand on est privilégié
Tout ça doit changer...
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10. |
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J’ai vu beaucoup d’endroits au fil du temps
Traversé les prairies et les océans
Même si l’aventure me manque parfois
Ça ne me manquera jamais autant que toi
Je te promets, plus jamais je te quitterai
Car y’a aucun sentiment qui peut égaler
Celui d’enfin revoir les rues de mon quartier
Depuis le premier jour ou je suis parti
Je pensais au moment où je reviendrais ici
Depuis j’ai appris à mieux t’aimer
À apprécier tout ce que tu m’as donné
Je te promets, plus jamais je te quitterai
Car y’a aucun sentiment qui peut égaler
Celui d’enfin revoir les rues de mon quartier
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released September 22, 2023
Enregistré par Scott Golyardi au Studio 440, Montréal, QC. Mixé et masterisé par James Atkinson au Stationhouse Studios, Leeds, UK.
Musique et paroles par Force Majeure, excepté “Au Gré Des Semaines” par The Cure. Photo pochette par Andrea Lubeck.